mardi 15 décembre 2009
lundi 30 novembre 2009
Slava snoshow
Images d'un spectacle merveilleux
où la poésie du clown l'emporte
où on ne craint pas le retour en enfance,
au milieu des bulles, de la neige, et des tempêtes de sable.
Entre spontanéité et technique
Un moment de lâcher prise.
Emouvant, transportant.
vendredi 27 novembre 2009
C'est comme la vie puissance 10.
Quelque chose qui se passe. L'accélérateur sur la route du bonheur.
J'ai retrouvé tant de choses que j'avais perdues.
La fougue, la joie quotidienne, l'audace,
oui l'audace
Évidemment au milieu de tout ça, le roi
l'unique,
le seul
celui pour lequel je dors si peu, celui pour lequel je cours, je sue, je stresse,
celui pour lequel je m'exalte,
lui
le pain
chaque jour il m'émerveille un peu plus. J'ai parfois du mal à le comprendre, il m'échappe. Il vit.
Il est lisse et doux. Il sent bon. Je le caresse.
Et puis soudain il mue.
Il gonfle il réagit, il devient fort.
je le casse, je le transforme.
je le domine, à nouveau
j'en fais une baguette, un bâtard, une boule, une tresse
et puis je le laisse dans son coin.
il grandit, encore,
je l'envoie au soleil, là-bas dans la bouche magique.
il se colore, il dore, il brille
il éclate, il se transforme
en sortant de là, il craquèle, il brûle, il me coupe les mains tant sa croûte est fine
je le dévore
j'ai gagné.
et toc.
Quelques proverbes entendus dernièrement
Nicolas, animateur du groupe de clown.
"Il n'y a pas de gars ni de filles ici, il n'y a que des boulangers"
François, mon collègue boulanger
"L'entrain : l'énergie que le sommeil n'apporte pas"
Moi (je cherche à comprendre mon organisme en pleine forme malgré le très peu d'heures de sommeil de ces derniers temps. La clé est là, sans doute. L'entrain.)
moi j'aime bien les phrases bien.
y a dla philosophie dans l'air jvous dis
mardi 24 novembre 2009
Clown - an introduction to
Je me suis dit que je posterai de temps en temps des petites vidéos de clown pour partager un peu...
je continue, ou bien là c'en est trop, je me ridiculise sur la toile ? :)
dimanche 22 novembre 2009
Clown
si l'on peut toutefois dire qu'il s'agisse d'un cours
on dira plutôt une "réunion de clown"
"une clownerie hebdomadaire"
"une bonne poilade"
"une soirée de remise en forme"
"une thérapie par le rire"
"du bonheur concentré"
"une profondeur quand même"
le jeudi soir, c'est tout ça. C'est fort.
tentons d'expliquer.
j'ai longtemps cherché un bon cours de théâtre. Un vrai cours, où l'on pourrait monter une vraie pièce et la jouer avec sérieux et rire sur une scène. Je ne voulais pas de sketches débiles dans une maison des associations municipales.
J'ai trouvé mon bonheur l'année où j'ai joué Ubu Roi au Guichet Montparnasse. On avait joué 2 mois, une expérience de rêve.
Et puis il y a eu l'Angleterre,
Et puis il y a eu la boulange.
Là, la donne a changé.
Pendant un an, j'ai eu des horaires trop changeants pour m'engager pleinement dans un cours. J'étais trop fatiguée pour apprendre un texte, pour lire,
et puis de toute façon, je n'en avais plus envie. Ma vie, c'était le pain. Le pain ma vie.
Et j'en étais heureuse.
Mais il manquait un piquant à ma vie.
J'ai besoin du théâtre.
Toujours.
J'ai cherché à nouveau, j'ai trouvé quelque chose. Mais... ça ne m'a pas convenu. J'y suis restée un mois.
Et puis cette année je me suis dit que j'allais me lancer dans un truc un peu plus fou. Le clown.
Mon ami Jean-François (théâtre 2003-2004) avait déjà franchi le pas. Stéphane d'Ubu Roi m'en avait parlé aussi. Et puis Matthieu m'avait toujours dit que plus tard, ce n'est pas prof le métier qui me convenait, c'était clown. Et puis j'avais déjà écrit sur le clown, sur le clown blanc, l'Auguste. La figure de clown m'a toujours fascinée.
Alors j'ai cherché un cours, et j'ai trouvé.
Le clown, c'est une figure.
Quand on entre dans la salle, on entre dans un monde un peu différent, un monde où tout n'est que bienveillance (Nicolas, le "prof" nous a dit ça dès le premier jour, et ça m'a énormément touchée). Pas de ridicule, pas de méchancetés, on est là. Ici, maintenant, on se livre.
Le moment où l'on enfile le nez rouge dans la coulisse, devant le miroir, est toujours un peu solennel. Puis on se fait un mini check up, comment est-ce que je suis là ? Quel clown est-ce que j'incarne ?
Et hop on arrive sur scène. Seul ou en duo. Pas de texte forcé. Une attitude, une présence.
Le regard du public, à ne jamais perdre surtout. Et puis on se livre. On ne sait pas trop comment, mais on essaye. Une mimique, une autre ? Surtout ne pas réfléchir, mais regarder. Regarder les commissures des lèvres du public chéri. Si elles se lèvent un instant, j'ai trouvé un atout. Un truc qui fait rire. J'essaye de le faire revenir tous les quelques temps.
Le clown est là.
Célébration de l'être par le détour de la dérision.
Il y a une profondeur du clown. Le clown n'est pas le pitre, il est là.
Il me révèle à moi-même. Il me calme.
Mon clown m'apaise,
mon clown me libère
je me lâche.
Mon clown est mon ami, il est moi, il est mon exutoire.
Il n'y a plus le pétrin, il n'y a plus les kilos et les kilos de farine, il n'y a plus à courir au four, à laminer ses pâtons, il n'y a plus les démissions, les nouvelles boîtes, les tracas.
Juste une dizaine de clowns qui s'amusent. Qui rient.
La bonne poilade.
Jeudi soir, minuit, je dors. Peu. le réveil est matinal.
Je retourne faire mon pain, et sur mon nez de Marie-Christine, il reste un peu de rouge, probablement.
Trois minutes de nostalgie
ça fait rire, ça fait pleurer
il y a les chansons qui rappellent des souvenirs; qui font resurgir de certaines profondeurs oublier des images, des images, des images
des images si colorées qu'on en croirait presque qu'elles ne sont pas que des images
elles sont la réalité, l'autre réalité. Celle d'avant, celle d'à côté. Virtuelle ? Réelle ? On ne sait pas, mais c'est là. Puissant, violent, enivrant.
Je parle de Rockcollection de Voulzy.
A peine je l'entends, je revois l'été au Liban.
Je revois Alex et sa guitare sur les pelouses de Rimal. Avec pleins de jeunes tout autour à admirer. Je revois la chambre où on dormait à Beyrouth et où il grattait sur sa guitare,
http://www.deezer.com/listen-989000
c'est drôle
j'ai vraiment l'impression d'y être
et là je vois tout ce qui s'est passé depuis. Et j'ai le vertige
alors je ferme les yeux, je passe à la chanson suivante
et Polnareff vient m'apaiser
lundi 2 novembre 2009
dimanche 25 octobre 2009
Nouvelle page...
Cette jolie page sur laquelle j'avais tant écrit et pour laquelle je vibrais tant. Après de longues heures de réflexion, je l'ai tournée. Les dernières lignes étaient trop difficiles pour moi, sans doute.
Et puis, il y a deux écoles.
Ceux qui disent que faire tout son apprentissage dans une même boite permet d'avoir un socle de connaissances solide.
Ceux qui prônent le changement et la confrontation de méthodes.
Chaque école a ses vices et ses vertus.
Je choisis la seconde. L'année prochaine peut-être, changerai-je à nouveau ?
Je pars à la découverte d'un nouveau monde. Une année qui sera, je l'espère, à nouveau enrichissante et gratifiante.
Je tends la voile.
Un vent se lève.
samedi 17 octobre 2009
jeudi 24 septembre 2009
jeudi 17 septembre 2009
samedi 12 septembre 2009
The one who wasn't a baker
Celui qui n'était pas boulanger
Celui qui n'était pas boulanger mais qui avait une copine boulangère
cui là qui pouvait dire à tout le monde que "moi jconnais quelqu'un en BEP, jsuis hyper ouvert"
cui là qui rêvait lui aussi de tout plaquer pour faire quelque chose d'un peu plus fou et d'un peu plus vivant mais qui en avait finalement un peu peur
cui là donc
l'était pas boulard
C'était un gens de lettres, un gens bien. Un gens qui lit et qui écrit
Un gens qui sort le soir au théâtre, à Saint Germain. Qui vous parle d'opéra et qui n'aime pas Beigbeder.
Bref, ce genre de personnage qui cristallise ses désirs les plus fous chez les autres.
Chez la boulangère en l'occurence.
Ce personnage est celui qui, lorsque je le croise, me demande immédiatement :
Question qui tue.
Silence.
La question qui anéantit tout et qui couvre votre âme innocente et fragile d'un voile noir et glaçant.
Car celui qui n'est pas boulanger ne le sait pas.
Donc je le dis aujourd'hui haut et fort, je le clame sur la toile Internet :
On n'achète pas un fonds de commerce en claquant des doigts, on n'ouvre pas une boulangerie après 3 ans d'apprentissage, on ne se lance pas tete baissée dans la création d'une entreprise qui vous grignotera chaque minute de votre insouciance.
Alors mes chers amis, attendez, attendez, attendez
et cessez de me tarauder avec the question that kills because I'm not ready yet
I still need to watch, to learn, to travel, to take responsibilities
Car rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Quelqu'un l'a dit
(un gens bien)
Amis d'un matin, amis du samedi,
bonsoir.
mercredi 2 septembre 2009
Rentrée
Rien à voir avec le BEP
Des gens plus motivés, plus intéressants, moins débiles que mes camarades de l'année passée
Des exigences parfois effrayantes mais stimulantes, à coup sur
Des possibilités d'essayer de nouvelles recettes, de créer, de se lancer.
Cette fois-ci, finie la rigolade, je passe là mon diplôme le plus important.
Enfin, ce n'est pas celui du plus haut niveau sur l'échelle des degrés de l'Education Nationale, mais c'est celui qui m'apprendra le plus sur mon métier.
J'étais étonnée aujourd'hui : en cours, les gens écoutaient
y avait pas dbruit
quand la prof' donnait quelque chose à faire, on le faisait
j'avais oublié.
complètement oublié ce que c'était, les vrais cours, l'atmosphère studieuse.
Et c'était tellement agréable.
C'est un vrai plaisir d'aller à l'école maintenant.
cette première semaine j'y ai fait mes premières viennoiseries au beurre. "Le beurre est le maitre". Il faut sans cesse jouer avec le froid, replacer son pâton au frigo ou au congel pour éviter qu'en fondant à la chaleur du rouleau, le beurre ne se mélange à la pâte. Au final, un résultat gustatif incomparable avec la margarine.
Bon résultat de feuilletage avec le beurre. Mais feuilletage raté avec les croissants à la margarine. Etrange.
Et le soir quand je rentre, je suis chez moi. Dans ma maison à moi.
Je reviens du métro, je passe par la rue piétonne Henri Barbusse où les primeurs et les fromagers papotent
Les mamans tiennent leur enfant par la main en rentrant de l'école
c'est doux
Elles donnent à leur progéniture des brioches pasquier qu'elles viennent d'acheter chez Shopi. Dans mon sac, mes petites brioches de l'école.
J'ai (enfin) reconquis mon statut de reine de la brioche :)
samedi 29 août 2009
Paris
Les toits de Paris le long des Tuileries
Lorsque le bleu du ciel chasse de l'âme le blues
Aujourd'hui c'est l'automne, c'est la rentrée, c'est la routine. Et les dix mois sans soleil et sans répit.Tourbillon.
Encore des surprises sans doute
Encore de la joie, des sourires,
et puis des jours plus sombres et des coups de gueule
en attendant le bleu du ciel et ses toits de Paris
le long des Tuileries
dimanche 23 août 2009
Les peupliers enchanteurs de la maison d'Aix
La transparence quasi parfaite de l'eau des calanques
Le bordel de Marseille qui m'entraine dans mon imaginaire beyrouthin alors que je n'ai pas quitté la France
La vigueur d'esprit de tante Isabelle malgré ses 100 ans qui approchent
La fraicheur des gouttes d'eau salée sur le corps à chaque coup de pagaie
La découverte de grottes marines à bord d'un kayak
Les rires franchement joyeux avec des camarades d'une semaine que l'on est sur de revoir et qu'on oubliera sans doute de rappeler une fois revenus à Paris
La peau qui se colore
Le stage de théâtre annulé,
La signature du bail,
Le déménagement. Prochain.
mercredi 5 août 2009
Un poème du temps où je savais écrire
Suis-je encore capable d'aligner les mots comme je le faisais jadis...?
A son mystère
Elle devint goutte d’eau
Noces de pluie
Ruisselantes, saule pleureur de cristal
Lustre de Bohême
Elle s’étala,
Perdit toute consistance
Devint l’Insaisissable
Qu’on ne peut plus sentir ni palper
Mais qui s’écoule au rythme des gouttes,
Dans la pure transparence de l’éclat diamantin,
Traversée d’un rayon de lumière
Larme de soleil
Qui ne s’évapore pas
Et inonde le corps de l’Aimé
Noces de pluie
Ruisselantes, saule pleureur de cristal
Lustre de Bohême
Au palais de glaces la fête ne s’acheva guère
Elle prit goût d’éternité
Odeur de pastel
A rose rouge
Sur les pétales de laquelle
La goutte de l’aube
Délicatement se déposa
Et glissa infiniment sur l’étoffe soyeuse, vermeille
Les pluies de pétales
Pages blanches
Où graver les mots de ton unique transparence
Ovale
Pure
La goutte prit forme de sourire
Contemplatif
Noces de pluies !
Le cri résonna
Sous les averses écarlates
mardi 28 juillet 2009
Ma petite fierté
Au cours d'un passage à Paris, je lui ai proposé de venir passer une journée au Grenier à Pain. Elle est venue avec son arme de guerre : l'appareil photo. Et 3 semaines après, j'y découvre un article qui m'émeut : Du pain et des lettres.
Moi je trouve que c'est un chouette cadeau. Alors MERCI DE TOUT CŒUR MC.
lundi 13 juillet 2009
dimanche 5 juillet 2009
Pique-Nique
On a fêté dignement la consécration ultime. Liza la pâtissière et MC la boulangère.
Mais jamais sans un Nicolas Virtuel dans les bagages, of course
(pardon pour les autres, je n'ai eu droit qu'à quelques photos, mais j'aimerais en recevoir de nouvelles !)
samedi 4 juillet 2009
Results
Je suis boulangère
Merci à tous ceux qui m'ont soutenue dans les moments difficiles cette année, je vous dois ma persévérance et mon enthousiasme.
Merci à ceux qui ont su être fiers de ma route peu ordinaire et qui m'ont permis d'y parsemer des fleurs entre deux orages.
Et merci à ceux qui continuent à être là parce que le sommet de la montagne est encore loin.
vendredi 26 juin 2009
jeudi 25 juin 2009
mercredi 24 juin 2009
Pierchonnade volatile
Alors en hommage à notre Nicolas national, héros d'un soir (au théâtre, rôle principal d'une pièce contemporaine [L'Autre, ou le jardin oublié] s'il vous plait messieurs dames), laissez-moi partager avec vous ses talents de photographe privé.
Car Nicolas sait saisir l'instant aérien
avant que ne retombe la masse
Nicolas, un artiste de qualité à
lundi 15 juin 2009
mercredi 27 mai 2009
Un an
Généralement, j'aime faire des pages "bilan" la veille de mes anniversaires. Et chaque année je constate que j'ai traversé mille choses plus enrichissantes que celles de l'année précédente.
Évidemment, cette année a été spéciale
enivrante
vertigineuse
Je ne sais pas la résumer, je ne sais pas la qualifier. Elle était tout.
Magiques, les trajets en vélo dans la nuit pour cueillir l'aube entre une pétrissée et l'autre; sensuel, le plaisir de façonner les pains spéciaux du matin et de caresser les pâtes à viennoiseries aux odeurs enchantées; gratifiant, le départ du Grenier à Pain à la fin de la journée avec une baguette que l'on a soi-même faite.
Et douloureux le dos à la fin de la journée, décourageantes les journées où rien ne se passe comme on le voudrait, humiliantes les moqueries souvent trop répétées.
Et pourtant... pourtant j'ai tellement tout aimé. Apprendre enfin quelque chose qui donne l'impression d'être pleinement vivant, vivre d'ailleurs, tout simplement, pour quelque chose d'essentiel, de terrestre - pleinement.
Il y a un an, j'étais en Angleterre. Et après m'être sentie idiote devant quelques amies qui savaient transformer en un tournemain quelques restes de frigo en soufflés, hachis, et autres plats fondateurs que je ne savais pas confectionne, j'avais décidé pour Paques de faire moi-même la pate à pizza de mes manaiches libanaises (pizzas au thym et au sésame). Et puis, j'avais continué. Je m'étais lancée. Les sacs de farine du Sainsburys s'enchainaient, je m'étais mise à la cuisine. A fond. Et au pain.
Les pains indiens sans levure, les pains complets, les petits pains au lait qui étaient chaque fois meilleurs avec l'expérience.
Tout changeait.
A mon retour à Paris, je demandai à Oriane si ses parents restaurateurs ne connaitraient pas un artisan boulanger pour que je passe une semaine chez lui. Je pensais alors faire un CAP adulte en trois mois à partir de janvier 2009. Et puis elle m'avait répondu "mais fonce, va voir des gens près de chez toi, demande, raconte ton histoire". Sur le chemin, tout de meme, un coup de fil à Nathalie "Nathalie, j'ai envie de faire quelque chose de fou" Et là, elle m'avait répondu "c'est GENIAL".
C'était la première à me le dire.
Le boulanger de la rue Madeleine Michelis avait dit oui. "Revenez la semaine prochaine". La semaine suivante, je ne l'avais pas vu le premier jour, ni le second. Le troisième, je m'étais pointée à 4h du matin et on m'avait dit qu'il était parti une semaine.
J'étais paumée.
Et là Matthieu tout naturellement "va au Grenier à Pain, il y a toujours du monde au fond de la boutique, le boulanger est toujours là". Une heure après, j'étais au Grenier à Pain. Damien acceptait que je vienne découvrir le fournil le lendemain. Une semaine après, j'étais inscrite en BEP.
Voilà, voilà la révolution de mon année. Mon année folle.
Oui, j'ai passé un BEP boulangerie, je ne l'aurais jamais cru. Qui d'ailleurs l'eut cru ?
Et pas un jour je ne l'ai regretté. J'ai presque regretté de ne pas l'avoir fait plus tot.
Que me réservera cette année ?
Qui vivra verra.