mercredi 5 août 2009

Un poème du temps où je savais écrire

Suis-je encore capable d'aligner les mots comme je le faisais jadis...?


A son mystère

Elle devint goutte d’eau


Noces de pluie

Ruisselantes, saule pleureur de cristal

Lustre de Bohême


Elle s’étala,

Perdit toute consistance

Devint l’Insaisissable

Qu’on ne peut plus sentir ni palper


Mais qui s’écoule au rythme des gouttes,

Dans la pure transparence de l’éclat diamantin,

Traversée d’un rayon de lumière


Larme de soleil

Qui ne s’évapore pas

Et inonde le corps de l’Aimé


Noces de pluie

Ruisselantes, saule pleureur de cristal

Lustre de Bohême


Au palais de glaces la fête ne s’acheva guère

Elle prit goût d’éternité

Odeur de pastel

A rose rouge


Sur les pétales de laquelle

La goutte de l’aube

Délicatement se déposa


Et glissa infiniment sur l’étoffe soyeuse, vermeille


Les pluies de pétales

Pages blanches

Où graver les mots de ton unique transparence


Ovale

Pure

La goutte prit forme de sourire

Contemplatif


Noces de pluies !

Le cri résonna

Sous les averses écarlates

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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