Je suis vraiment secouée par cette histoire de dimanche du rer D. Et révoltée par la remise en liberté de tels monstres. Et attristée...
Elle s'est défendue avec courage, malgré 30 coups de couteau, et on l'a retrouvée le lendemain à 11h50 respirant encore. Comment ne pas se mettre à sa place ? Se dire que ça peut arriver à tous, penser à la famille, prier pour eux. Imaginer ce qu'aura été son dernier combat, pendant que je dormais sous mes deux couettes.
Pourquoi ?
J'ai envie de hurler.
Et pendant ce temps on tire sur les policiers, on manifeste. J'ai l'impression que mon pays n'est plus tant ce modèle d'avancée démocratique qu'il a été. Car oui, il l'a été pour que mes parents le choisissent afin d'y créer leur vie. Je le vois comme un terrain d'expérience où les gens s'amusent à essayer leurs plus fous, voire leurs plus criminels instincts, fantasmes. On se croirait en guerre civile. Même les journaux anglais montrent ces images déprimantes de banlieues en flammes.
La France.
Vraiment, quelle honte.
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