dimanche 21 décembre 2008

Le chocopain...


... ou de l'importance des matières premières.

Quand je donnais des cours de français aux enfants d'Anne, rue de la Convention, j'étais toujours accueillie avec un petit goûter.
Un samedi, ce fut un chocopain.
Une petite boule de pain, avec quelques pépites de chocolat dedans. Ni plus, ni moins.
J'avais trouvé ça bon. Très bon. "Ça vient d'une super boulangerie, à côté, juste dans la rue Saint Charles là".
A partir de ce jour, tous les samedis, j'étais passée dans la boulangerie d'à côté, juste dans la rue Saint Charles là, m'acheter un chocopain - enfin, je ne savais pas encore que ça s'appelait comme ça. Je sortais de mes 3h de théâtre, j'enchaînais les petits cours, alors le réconfort du chocopain, c'était devenu indispensable.

Une année passe. Un été passe.

Et depuis cette année, je fais des chocopains, le matin, en même temps que les fougasses.
Mais alors il n'en reste jamais le soir à la fermeture, ça doit être bon, que je me dis.
Jusqu'à cette semaine, où un soir, il en est resté. J'en ai pris un pour goûter. "Du pain avec du chocolat", que je me disais.

Et alors là, je croque, innocemment.
Un pur délice. Un chocolat un peu fondu, un peu solide, mais très délicieux. (on pourrait en faire une pub vous savez, et croquer avec les yeux fermés)

Et je comprends soudain l'importance des matières premières :
le pain utilisé d'abord : celui de nos baguettes. Farine rétro, long pétrissage, saveurs maximales
le CHOCOLAT ensuite : the famous Michel Cluizel (clic). Chocolatier hors pair il faut croire.

Il ne suffit pas de glisser dans une vulgaire pâte de vulgaires pépites Milka. Les matières premières, c'est capital.
Michel Cluizel, on le vend en tablettes aussi, au Grenier à Pain. Et il y en a une à 99% de cacao. Je ne vais pas tarder à l'acheter.

Quant au chocopain de ma rue Saint Charles, celui du samedi, du théâtre, et des cours particuliers, j'ai découvert cette année qu'il venait ... d'un Grenier à Pain.

Tradition et qualité.

Ce n'est pas un hasard.

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